En France, le stress est un véritable fléau pour le monde du travail. L’accélération des outils et des exigences managériales font peser un poids certain sur les épaules de nombreux salariés. Lors d’un sondage mené par la plateforme Sparkup, 57% des interrogés avouent que la célérité au travail est une source de stress pour eux. Ce rythme effréné n’est d’ailleurs pas sans conséquence sur la santé : les sondés disent souffrir de fatigue (64%), d’irritabilité (51%), de tensions musculaires (30%) et de maux de tête (30%). Célérité et stress sont intimement liés. Le stress survient le plus souvent chez le salarié lorsqu’il a le sentiment que le temps et les moyens qui lui sont accordés ne sont pas suffisants pour achever correctement ses tâches.

Souffrance au travail, RPS, et QVT

Le terme de « souffrance au travail » a émergé dans les années 90 en France, et il a été peu à peu remplacé par les « risques psychosociaux » (années 2000), puis par la « qualité de vie au travail » (QVT aujourd’hui). Le concept de souffrance au travail englobe évidemment le stress, mais également d’autres types de souffrances comme le harcèlement. On peut distinguer deux types de violences : la violence interne, et la violence externe. La violence interne se produit au sein de l’équipe même (entre collègues, managers…) alors que la violence externe (comme son nom l’indique) fait intervenir des éléments extérieurs, comme des clients, ou des prestataires de passage. 

Le harcèlement est l’une des composantes majeures de ces violences : il peut être physique ou morale. A titre d’exemple, on peut penser à un salarié qui rabaisserait systématiquement les performances et les capacités d’un collègue. Mais attention ! Dans des situations de pression, il est parfois difficile de faire la distinction entre harcèlement, d’une part, et forte exigence, d’autre part, notamment dans une relation qui impliquerait un salarié et son manager.

Dans tous les cas, la souffrance et le stress peuvent être sources de crises psychologiques, qu’il est souvent difficile de gérer sans l’aide d’un expert. La qualité de vie au travail est une composante essentielle permettant les performances optimales d’une entreprise. Et il est peu probable qu’une confrontation, un licenciement, ou une démission s’avèrent bénéfique pour le moral des troupes !

Comment faire pour prévenir la souffrance et le stress ?

Comment faire pour prévenir ces crises, parfois inévitables ? Il existe plusieurs solutions. On peut tout d’abord être dans une attitude de prévention des risques psychosociaux (RPS). On peut alors avoir éventuellement recours à un cabinet de conseil, qui opère un audit de ces risques. Les RPS englobent justement les trois éléments que nous avons énumérés plus haut : le stress et violences internes/externes.

Une première démarche importante consiste dans la mise à jour du document unique d’évaluation des risques (ou DUER). Ce document doit être obligatoirement rempli une fois par an, et permet de prévenir les risques psychologiques et physiques qui pourraient menacer les salariés.

L’audit RPS

Mais pour aller plus loin, on peut également faire un audit des RPS. Le cabinet spécialisé Présence Conseil propose, entre autre, ce type de démarche, qui permet d’établir un diagnostic en profondeur de l’entreprise. Notre démarche se divise en trois étapes : nous établissons d’abord un pré-diagnostic (1) et constituons, en parallèle, un Comité de pilotage. Cette première partie est une phase d’observation, dans laquelle nous analysons le contexte de l’entreprise. Le cabinet de pilotage conduit les démarches de manière optimales, en collaborant étroitement avec un psychologue de Présence Conseil. Nous établissons ensuite un diagnostic approfondi (2) à travers des questionnaires et des entretiens.

Nos observations sont divisées en six catégories « à risque » :

  • les exigences du travail ;
  • les exigences émotionnelles ;
  • le manque d’autonomie et de marge de manoeuvre ;
  • le manque de soutien social et de reconnaissance au travail ;
  • les conflits de valeur ;
  • l’insécurité de l’emploi.

La troisième étape consiste à transmettre les résultats à tous les niveaux de l’entreprise (3), notamment le Comité de pilotage, la direction, et le CHSCT.

Le baromètre QVT

Ces démarches sont évidemment salutaires pour le bien-être de l’entreprise. Toutefois, elles sont surtout préventives. Afin de s’assurer d’un contrôle en continu du bien-être des salariés, il est également possible d’établir un baromètre QVT (qualité de vie au travail). La QVT se concentre sur un accompagnement des pratiques managériales afin d’optimiser en amont les relations entre collaborateurs.

Conclusion

Face au stress et à la pression, il est normal que les salariés souffrent de plus en plus au travail, et que cette souffrance se transforme éventuellement en violence. Face à ces crises, parfois inévitables, Présence Conseil peut vous accompagner avec 22 ans d’expérience, et deux outils qui ont fait leur preuve : l’audit RPS et le baromètre QVT. Suivez ce lien pour en savoir plus :

>> Le baromètre QVT et l’audit RPS