Aujourd’hui, le monde de l’entreprise est de plus en plus exigeant à l’égard des salariés et des managers. Au sein d’une équipe, la difficulté à collaborer peut déboucher sur des accidents qui nuiront à la qualité du travail, ainsi qu’à l’image de l’entreprise. On peut distinguer trois types de causes à l’origine de ces dégradations : le stress, les violences internes, et les violences externes.

Stress et violences : les RPS et leurs conséquences

Le stress au travail est corrélé à un manque de temps laissé au salarié afin d’effectuer une tâche : plus on est pressé, plus on est stressé ! A long terme, le stress peut mener à l’irritabilité ou à l’épuisement. Les violences internes, quant à elles, se produisent entre les collaborateurs d’une même entreprise, tandis que les violences externes concernent les relation entre les membres d’une entreprise et des collaborateurs extérieurs : clients, prestataires…

Toutes ces violences sont communément ce que l’on nomme des « risques psychosociaux » (ou RPS), lesquels mettent en danger le bon fonctionnement de toute entreprise. Les conséquences sur les salariés, comme sur la direction sont nombreuses.

On peut en citer quelques unes :

  • augmentation de l’absentéisme ;
  • augmentation des accidents du travail ;
  • démotivation et baisse de créativité ;
  • dégradation de la productivité ;
  • climat social envenimé.

Quel est le coût des RPS ?

Sur le long terme, les RPS nuisent à la qualité du travail et, par conséquent, à l’image de l’entreprise dans son ensemble. L’absentéisme est une conséquence non négligeable de ces RPS. Il peut être ponctuel, ou se prolonger sur le long terme. En juillet 2019, l’Anact (Agence nationale de conditions de travail) a publié une nouvelle méthode de calcul qui permet de mesurer le coût effectif des RPS sur la santé économique d’une entreprise. La méthode prend en compte, non seulement l’absentéisme, mais également le turnover, et la sinistralité.

Le rapport met en lumière à quel point le bien-être des salariés est important pour le rendement d’une structure. La méthode propose de calculer les coûts des RPS en « équivalent temps plein » : combien de salariés pourriez-vous hypothétiquement embaucher en retranchant le coût de ces perturbations ?

Le dialogue social : le nerf de la guerre des RPS

La méthode de l’Anact met en lumière l’importance des relations hiérarchiques pour le bien-être en entreprise. Pour ce qui est de l’absentéisme, un rapport de l’institut Sapiens l’attribue à hauteur de 99% à un management dysfonctionnel. Afin de garantir une QVT (qualité de vie au travail) saine, il est primordial d’adopter un dialogue social mûr et bienveillant.

Moins connu que l’absentéisme, le présentéisme est un autre problème auquel font face les entreprises. Il s’agit de cas où le salariés ne prend pas de jours de repos, malgré une santé physique et/ou psychologique en dégradation. Le présentéisme est une conséquence directe d’un management dysfonctionnel : en général, le salarié en question n’ose pas prendre des jours de repos, car il travaille dans un contexte punitif ou humiliant. Il serait alors accusé de paresse, d’être incompétent, etc.

Loin d’améliorer la productivité d’une entreprise, le présentéisme débouche, sur le long terme, à une dégradation de la qualité du travail fourni, et, ironiquement, à de l’absentéisme. Incapable de supporter plus longtemps la pression qui pèse sur ses épaules, le salarié finit par abandonner la structure tout de go…

Comment prévenir ces RPS ?

Afin de prévenir ces risques psycho-sociaux, mieux vaut se munir de l’aide d’un cabinet de conseil en psychologie du travail. Nous vous proposons plusieurs méthodes afin d’atténuer les RPS. On peut d’abord faire un diagnostic annuel. A l’aide de questionnaires, d’entretiens individuels ou collectifs, le chef d’entreprise doit remplir le DUER (document unique d’évaluation des risques).

Ce diagnostic est obligatoire, mais on peut aller plus en profondeur, en effectuant un audit des RPS. Présence Conseil établit alors un pré-diagnostic, une évaluation en profondeur des risques, et se concerte avec l’entreprise sur un plan d’action. Ces deux méthodes sont efficaces, mais elles restent préventives. Pour anticiper les RPS, il est également possible de mettre en place un baromètre QVT, qui évalue la qualité de vie en entreprise sur le long terme, et anticipe avec une longueur d’avance les risques éventuels.

Conclusion

Les RPS sont un véritable fléau pour les performances d’une entreprise et le bien-être de ses salariés. Mais ces problèmes ne sont pas inéluctables ! Avec l’aide d’un cabinet comme Présence Conseil, vous pouvez empêcher, voire anticiper, les risques qui menacent le bien-être de votre structure.