Accompagnement pour améliorer la qualité de vie au travail : en quoi cela consiste ?

À l’heure actuelle, la qualité de vie au travail (QVT) est un enjeu important pour les entreprises. Avec les prises de conscience et l’évolution des pensées, il est devenu primordial pour les collaborateurs de se sentir bien sur leur lieu de travail.

La QVT garantit :

• Un meilleur bien-être au travail ;
• Une construction commune ;
• De meilleures performances au travail ;
• L’attractivité de l’entreprise ;
• La motivation des collaborateurs ;
• Améliore la marque employeur

Compte tenu de l’importance que revêt la QVT, il ne faut surtout pas hésiter à se faire accompagner pour l’améliorer. D’autant plus que la mise en place d’une bonne qualité de vie au travail passe par la réalisation d’actions de nature variée : de l’aménagement des espaces de travail à l’application d’un management bienveillant. Mais en quoi consiste un accompagnement pour améliorer la QVT ?

Information et sensibilisation sur l’importance de la QVT

L’accompagnement d’une entreprise dans l’amélioration de la QVT passe avant tout par une séance d’information et de sensibilisation de sur l’importance de la QVT. En effet, bien que la QVT soit une notion « populaire », beaucoup ignorent encore réellement son étendue.

Ce qu’il faut surtout comprendre c’est la QVT se définit à partir de plusieurs éléments que l’on pourrait agencer en une forme de pyramide :

• À la base de la QVT il y a les besoins primaires. Ces derniers touchent à l’ambiance générale au travail, les espaces et les conditions de travail ;
• Après, il y a les besoins sociaux. Ils concernent la relation des collaborateurs entre eux et avec les managers. On peut les améliorer via des échanges réguliers, une bonne culture de la transparence et un système de feedback ;
• Le développement personnel : lorsque les besoins précédents sont comblés, les collaborateurs s’investissent plus dans leur mission, vient alors le besoin de reconnaissance. On le comblera avec une amélioration du management ;
• Les besoins aspirationnels : ils sont souvent difficiles à combler, car en lien direct avec l’image qu’ont les collaborateurs de leur entreprise. Ils sont liés à la fierté d’appartenance ou encore à l’alignement avec les valeurs prônées par l’entreprise.

Mesure de la QVT au sein de votre organisation

Après l’étape de la sensibilisation, on mesure la QVT au sein de votre organisation. Voici les 3 indicateurs les plus utilisés :

• Le turnover : c’est le taux de rotation des salariés. En règle générale, lorsqu’un collaborateur ne se sent pas à sa place, il est plus enclin à démissionner et à changer d’entreprise. Le nombre de turnover permet ainsi de déterminer si vos collaborateurs sont attachés à votre structure ;
• Le taux d’absentéisme : les conditions de travail ont un lien direct avec la santé des collaborateurs. Or, lorsque ces derniers tombent souvent malades, le taux d’absentéisme grimpe en flèche ;
• L’eNPS (Employee Net Promoter Score) : c’est à la fois l’indicateur et l’outil de référence pour mesurer l’engagement des employés. On l’obtient en posant la question suivante aux collaborateurs : « conseilleriez-vous à des personnes de votre entourage de venir travailler dans notre entreprise ». La réponse est donnée sous forme de note allant de 0 (pas du tout probable) à 10 (très probable).

Ces indicateurs sont le plus souvent mesurés à partir de différents outils : le questionnaire annuel, l’enquête pulse (sondage régulier), l’eNPS.

Identifier les leviers d’amélioration de la QVT

Selon les spécialistes, plus de 70 % des démarches visant à améliorer la QVT conduisent tous à un échec en raison d’un manque d’engagement des employeurs et par la non prise en compte de l’avis des collaborateurs. Ainsi, avant d’identifier les leviers d’amélioration de la QVT, il faut impliquer les collaborateurs dans le processus. Il est également nécessaire d’adopter une approche sur le long terme.

Ceci étant, voici quelques leviers identifiés par notre cabinet de conseil en QVT pour améliorer la QVT au sein de votre structure :

• Développer la reconnaissance au travail : dire un simple « merci » à ses collaborateurs les motivera et augmentera leur engagement. Il est toujours gratifiant pour un employé de constater qu’il est reconnu par ses supérieurs et que son travail est apprécié ;
• Miser sur la flexibilité : la mise sous pression ne doit être qu’un moyen de dernier recours. Avec la Covid-19, de nombreux employés aspirent de plus en plus aux formes de travail plus « flexibles » tels que le télétravail ;
• Relativiser l’impact négatif de l’erreur au travail : dans le monde professionnel, on a longtemps véhiculé l’idée selon laquelle l’erreur est impardonnable. C’est en gardant cela à l’esprit que certains employés se mettent beaucoup de pression pour ne pas commettre d’erreur. Or, cette attitude conduit plus à l’échec qu’au succès. Au contraire, il faut donner le droit à l’erreur au travail, parce qu’en fin de compte, on n’apprend plus de nos erreurs que de nos succès ;
• …

Mise en place des actions et évaluation des retombées

Après, l’identification des leviers à travailler, on passe par la réalisation des actions puis à l’évaluation des retombées de ces dernières. En principe, une amélioration de la QVT apporte de nombreux avantages. Un salarié épanoui est :

• 43 % plus productif que la moyenne ;
• 86 % plus créatifs que la moyenne ;
• 65 % plus énergiques que la moyenne.

Une démarche QVT conduit également à une baisse de l’absentéisme (6 fois moins que la moyenne) et une diminution du turnover qui peut aller jusqu’à 65 %.